Il fut; ce temps passé plaisamment sur ton sein
Énonçant avec ardeurs mes fatals désirs
Ton pouls m'indiquait combien était ton plaisir
À brandir ma verve jusque dans ton bassin
Je ne pouvais quitter la ligne de ton corps
D'où ma prose puisait en forces ses remèdes
Sans que cela n'eut à saisir ton souffle raide
Car déjà fébrile tu m'écriais: encore !
Un baiser sur ta nuque, pressant ton séant
Tu t'interroges: et m'exposes une oreille
Qui y a droit; mais comment fait-il, oh merveille,
Pour être aussi volubile que séduisant ?
C'est que mon verbe vise juste, incessamment
J'ai le soucie de bien te surprendre évident
Parfois m'as-tu reproché d'être outrecuidant
Ici, tu ne pourras dire; insuffisamment
Mon débit s'accélère, tes sens sous tension
Me chuchote que nous sommes en diapason
Si notre amour eu forgé son plus fier blason
Rien n'aurait été égale à sa prétention
Voilà qu'au milieu d'une phrase tu échois
L'adverbe qui m'était resté devient futile
J'en use tout aussi ardemment que utile;
Il te montre de quelle sorte était mon choix
À présent c'est pour moi seul que je compose
Plus bas tu attends que je lance ma réplique
Elle tarde à venir; il faut que je m'y applique
C'est la dernière, avant que je me repose
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MARIE L. |