Sous nos manteaux et une nuée de flocons
Et ce ruissellement des arbres dans la glace
On s'en allait déjà franchir le rubicon
Ils s'ébranlèrent à la première crevasse
Leurs chants étaient arriérés: Ils n'y croyaient plus
Le sens s'en était allé au feux des croisades
Ces airs distingués auxquelles s'étaient complus
Les forts; ceux-là initièrent la débandade
Je me trouvai dans les larmes forgés du vice
Les hommes autour de moi paraissaient sauvages
Je serrai mon sac de peur qu'on me le ravisse
Flairant dans ce désespoir les prochains ravages
L'esprit de la guerre s'en allait victorieux
Nos ennemis étant devenus nos bourreaux
En une croyance ferme qu'un fait glorieux
Ne s'acquiert qu'en tirant la lame du fourreau
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Commentaires
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Posté le 11/04/2017 à 17:32:39
Une parfaite tran scription de l'esprit guerrier dans ce très bon poème de combat, introspectif. | |
jacou |
Posté le 13/04/2017 à 20:54:07
J'aime beaucoup, malgré la ferveur et la violence, le texe est très poétique, bravo ! | |
Galerion |
Posté le 15/04/2017 à 14:34:43
C'est très gentil, merci. | |
Weedja |