Le sémaphore calme son gyrophare,
Tandis qu'au loin surgit l'albatros,
Chassiron, veille tard jusqu'au soir
Les canassons s'éteignent sur leurs os
Et l'oeil blond, ténébreux et noir,
Le marin-pêcheur rêvant d'heureuses noces.
La brume lâche son manteau,
Rideau de soie et d'eau,
L'écran noir nu jusqu'au phare,
Délaissant son lourd fardeau,
Au bon vouloir des ares de badauds.
O là, là ! quels rêves ne m'ont point touchés !
Aux creux des sorts des vents et marées,
Je songeais à bord - à ne jamais amarrer
Pour subir - et à jamais ! le chant de ce Fort,
Qui me paraît, si, si... si éloigné.
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Commentaires
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Posté le 31/08/2012 à 16:50:04
Beau voyage sur notre coin de rivage charentais, merci. | |
lyd crea LCG |
Posté le 29/10/2012 à 04:28:47
Une région que j'affectionne particulièrement. | |
Yonisland |