Quand Hier se baladait les mains dans les poches
Il avait compris la férocité ombragée des mots
Volant au secours de la demoiselle en détresse
Il surgit d'ancien conte armé de plume acérée
Mon arbre se libère en complot tu l'approches
Tel un brouillon d'épines étalant ses maux
Je ferai du lierre qui étreint l'arbre à ta tête des tresses
Et des pétales de la rose épineuse une étoffe autour de toi serrée
Si un jour j'entends siffler le train à son arrivée
Je voudrais que nos mains se vident de nos mutuels présents
Ce serait comme un film ancien ou une chanson d'antan
Une jolie symphonie s'imageant pour nos coeurs en désirs
La seule admise dans le parcours d'illusion rêvée
Elle pénétre sans autre calcul que la réalité que nous traduisons
Et elle serait un baume appelé à bercer tous les cœurs comptants
S'enclore au creux de bras dispensant la chaleur douillete où gésir
Elle serait le bruit d'un débat rocheux qui ramène à l'adresse
De la porte couverte de mousses la vaste rumeur de l'année
Cette rumeur là à l'accent de la divine et sage promesse
Portant nos gestes à s'accomplir avec l'éclat d'un tonnerre confiant
C'est comme une réplique des êtres qui en caressent
Nos émois s'ils lisent en nous toute la peine acheminée
Pour cela il n'est nul besoin d'aller à la messe
Mais vivre sous les orages et garder ses espérances d'enfant
Jacou & Yuba
Écrit par Yuba
Si tu me demandes combien de fois
tu es venu à mon esprit Je reponderai une seule fois ... Car tu ne l'as plus jamais quitté Jalal-Eddine Roumi Catégorie : Duo
Publié le 19/01/2020
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Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot aussi devenait idéal ; J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ; Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées ! Mon unique culotte avait un large trou. – Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. – Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme des lyres, je tirais les élastiques De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur ! Arthur Rimbaud, Cahier de Douai (1870) |
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douceurdevivre |
Hum !!comme c'est merveilleux. ..Chacun sa rime chacun son vers chaque mot en duo est une envolée de pure poésie merci à vous deux et bon dimanche :) | |
MARIE L. |
Un beau duo comme toujours, nous avons des modérateurs à hauteur poétique. | |
CRO-MAGNON |
sublime duo j'ai beaucoup aimé @ | |
romantique |
Douceur, Marie, Sylvain, Olivier, Ce dimanche est particulier, je le partage de bon cœur avec vous, de même qu'avec Assia, un dimanche d'amitié poétique. Je vous remercie tous les cinq pour votre présence sur ce site, qui est bonheur d'échanger des impressions vives ! |
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jacou |
Comme c'est beau. Je vous admire et ce duo est la preuve du talent de chacun de vous. Un grand merci. Belle nuit | |
roserose |
Mille merci Douceur, Marie L, Olivier, Sylvain et Rose pour le parfum soyeux de vos mots en retour , ils sont encourageants et dessinent les sourires sincères qui permettent la belle convivialité nécessaires à la continuation ici comme ailleurs... @ Merci infiniment Georges ! pour ces répliques au gout d'une enfance palpitante qui par une inspiration mutuelle ont su revivre les émotions toutes retournées dans un bac à sable de mots ... Bises :) |
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Yuba |
Un poème en duo de plumes écrit en duos de vers dont chaque nous entraîne à la recherche de celle qui lui est complémentaire. Merci beaucoup, Assia et Georges, d'avoir allié une fois encore vos talents pour nous offrir ces répliques d'enfance en duo! Assia, j'ai également beaucoup aimé "La chanteuse mythique", un très hommage poétique à Fayrouz, une grande voix. Georges, j'ai lu plusieurs de vos poèmes publiés pendant mon absence, je les ai appréciés aussi, et je crois qu'il m'en reste encore à lire. Amicalement à vous deux :) |
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Matriochka |
Matriochka , je suis sincèrement touchée par ton commentaire ... Des mots précieux qui me vont droits au coeur ! |
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Yuba |
Il est sublime ce poème, je découvre seulement maintenant... Merci pour ces répliques d'enfance qui me donnent envie de toucher les murs en passant, sauter dans une flaque, imaginer des dessins dans les nuages... Bises au duo talenteux ! | |
Ombellune |
Merci beaucoup Marine de ton touchant commentaire , ravie de t'acceuillir dans cet air de jeux d'enfants ...où les mots n'ont joué que leur jeu poétique...du moins ils ont essayé ... Bises :) |
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Yuba |
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