Est un bassin où nagent sans ramer
Les chuchotis cachés des regards désarmés
Libres pensées visitent les êtres
Leur souffle est fable en bord de fenêtres
Un individu reconnait le sifflement transmis
Le coq lui répond de la terrasse amie
Le rêve de jour est une sièste de nuit
Où tout murmure est inconnu sauf de la pluie
Une question commande à se protéger
Sommes -devenus à nous même des étrangers ?
Drôles de maux qui passent
Dépassés des autres mots qui blessent
J'étais parfois des gens tant déçue
Mais la voie de ce Temps n'est plus issue
Ce luxe se restreint se détruit
Intouchable tout essentiel se réduit
Un amalgame est en voie
Du musculin du féminin un même choix
Le nouveau monde modèle les coeurs
Secret du genre à se créer l'erreur
L'habit assiste à son recommecement
Ni fée ni moine ni moins tu te mens
La maison fait émerger une couleur
Où l'art est un pont entre nos ardeurs
Les ateliers poussent au delà des mythes
Pour devenir accessibles et sans limites
Hölderlin s'est confiné malgré lui ?
Rousseau est le botanique né sans bruit...
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Écrit par Yuba
Si tu me demandes combien de fois
tu es venu à mon esprit Je reponderai une seule fois ... Car tu ne l'as plus jamais quitté Jalal-Eddine Roumi Catégorie : Pensée
Publié le 29/03/2020
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fascinant intense sublime merci!@ |
romantique  |
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Il est de ces passerelles secrètes entre les êtres, entre les signes et la pensée, entre le temps et l'espace ... Le monde effleuré par votre plume délicate révèle un peu de son alchimie intime ... Les vers disposés en duos, comme autant de maximes à méditer, nous procurent le bien-être d'un souffle à la fois intérieur et bien plus vaste que nous. J'aime particulièrement le 4e duo :) |
Ombrefeuille  |
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Bonsoir, Riche .. à relire, méditer … On descend ces Mots comme un Escalier .. on s'arrête et on y puise tant de Choses .. Merci Yuba , Lys-Clea |
| Lys-Clea |
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La voie des ces temps n'est plus issue, si joliment trouvé... c'est un nouvel ordre contemplatif et introspectif qui se profile sous ta plume, j'espère aussi que l'on retirera de cette catastrophe virale une forme de sagesse, une liesse quand on aura le plaisir de marcher à nouveau sur les pavés. Merci de ce poème qui vient du coeur, tes mots de satin ont des reflets changeants selon la lumière, c'est magnifique. Bises Assia |
Ombellune  |
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Ce poème me semble faire écho à une question qui est tout à fait dans l'actualité, avec cette épreuve qui secoue notre monde. Car il faudrait qu'un nouvel ordre émerge après cette grave crise. Et s'il est comme tu le décris dans tes vers très poétiques, avec ce côté contemplatif, alors je l'appelle de mes voeux. Merci beaucoup, Assia, pour ce moment de méditation poétisée, que je place en mes favoris. Amicalement :) |
| Matriochka |
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Sylvain Ombrefeuille Lys-Clea Marine Et Matriochka Merci beaucoup les ami(e)s pour vos lectures et vos précieux commenraires...je suis touchée parla sensibilité de vos voix respectives ... @ merci Matriochka pour le favoris ! Bises :) |
| Yuba |
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Rousseau et Hölderlin se sont confinés pour éprouver dans eux le monde entier. Leurs regards désarmés ont affiné le monde, graine soluble pour les oiseaux de passage qui sèment dans leur vol et nous transportent les nouvelles d'il y a deux ou trois siècles : c'était hier, les épidémies couraient par les routes, et nous avons pris des rides sur Terre mais la sagesse est enfin acquise : avec les fous, avec les misanthropes, confinons-nous pour notre bien ! Bravo Assia pour ces poètes que j'estime énormément ! |
| jacou |
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