Une mite avait élu domicile
Dans un pull-over
De douce laine de mohair
Et trouvait la vie facile.
Le pull était confortable
La pitance assurée
La compagnie agréable
Le pull étant muet.
Mais le temps qui fuit
Fait que la mite
Se reproduit
Et sans aucun mérite
Voilà toute une colonie
Qui dévore le pull
Et son économie
Sans d'autre scrupule
Que de croître vaille que vaille
Encore et encore
Jusqu'à ce que le chandail
Fut bientôt mort.
Moralité :
A la limite,
Il en va des humains
Comme des mites
Quand il y en a qu'un, ça va
C'est quand il y en a
Plusieurs que ça craint.
Écrit par Yves Le Guern
La tourterelle sera toujours plus poétique que le pigeon. Le rôle du poète est de rendre le pigeon aussi poétique que la tourterelle.
Catégorie : Drole
Publié le 20/04/2011
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Commentaires
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Posté le 20/04/2011 à 10:22:39
Sourire. Le partage intelligent, ça existe aussi. |
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Iloa |
Posté le 20/04/2011 à 10:26:50
ça me fait sourire aussi. c'est vrai que c'est l'image de la prolifération des gens miteux qui s'accoudent dans leurs méfaits. très léger et très gai dans la forme mais texte profond aussi | |
philomène |
Posté le 20/04/2011 à 11:56:49
Un écrit qui m'a fait sourire malgré sa gravité ! amicalement Louann |
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louann |
Posté le 20/04/2011 à 13:33:42
c'est plus un problème de prolifération qu'un problème de partage intelligent, je pense Iloa. cela pose le problème, philomène, mais pas de solution, hélas Louann, oui un grave problème que notre prolifération. Merci à vous trois pour vos commentaires. Mes amitiés Yves |
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Yves Le Guern |