Bientôt minuit, le vent stagne et inspire; pause, il l'impose; calme qu'on ose occire
Vingt pieds qui fuient, laissant les mots languir; seuls en osmose, plus fermes qu'un fakir
Je dédicace, mes phrasés vagu'ment disposés; à la fusion, d'audace et sagesse agitée
Et s'entrelacent, en jeunes mouvements, tes réflexions, de douceur habitées
Il est passé (je l'ai su juste après-le lendemain) un peu espiegl'ce jour vrai
Ces avancées, vues d'une chouette effraie, perd'un gamin, dans la nuit qui parait.
La neige épaisse, où s'enfoncer épuise, pourtant se dresse, après que les ans luisent
Ainsi se blesse, qui grandit et se brise, ainsi se pressent, les jours qu'on utilise
Vingt ans après l'éveil d'un mousquetair' errant les rues aimant les cimetières
Son âme effraie qui voit un seul repèr', car il a vu la vie de vingt manières
J'ai calculé, les choses et leurs appels, j'ai tout pensé pour ce jour Daniel
Sans annuler, je dédie cette ritournelle, à l'amitié, joyeux anniversaire,
Après ma sortie de cavern', tel une ourse qui hibern',
Grâce à toi je quittais la citadelle.
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Amitié
Publié le 10/03/2019
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