Cumulus explorateur esthète,
Feuille orange et visqueuse, magma
Étendue globuleuse, énergies de plasma
Solide alexandrin, tunnels quatrain poète
Astre rose
Ciel Vert
Mort
Colorée, animée et ce qui semble prose
Est vers
Est, ce qui semble éveillé, d'or
Fines aquarelles plongées dans un verre d'eau
Amas de poussière, étoile en sablier
Au centre de la forme vague, vit oubliée
Une sphère, forme de pupille, affranchie des fardeaux
Vous vous nommez nébuleuses
Vous, pompeuse œil de Dieu*
Orion*, Papillon* aux rayons
Bipolaires
Seule la science vous décrit car le rêve égare
Tout savoir, de peur de ne plus vous percevoir
Humbles lieux
Que l'encéphale veut habiter
Champ immense
Que la langue ne peut pas citer
Ignorance
Matière noire, orchestre confus
Quel oeil nébuleux sait observer sans rêver?
Oeil ferme et, non fermé, connait la cécité
Tout en observant saisissant et innovant
Tout oeil nébuleux, tout visage paravent
Trahit, confusément,
Une envie de savoir
Tout en sommeillant dans l'insouciance infantile
Oeil noir
Fond marin, vie en fil
Supernova, diffuse,mon fœtus stellaire
Amas de poussière, mes âmes oubliées
*Noms de nébuleuses
(Pour un meilleur effet, vous pouvez écouter Vangelis ou voir des images de nébuleuses, mais ce n'est qu'une suggestion)
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Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Divers
Publié le 02/09/2017
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Un poème très complexe qui recèle des détails mystiques... Je vais le relire plusieurs fois pour bien en saisir la portée. En tout cas il y a du travail derrière, c'est sûr, merci pour ce labeur et cette finesse d'écriture ! |
grêle  |
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Merci grêle et jacou! Oui, c'est le genre de poème qui se relit;)... |
| Zigzag |
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Un sujet très original pour un magnifique poème. Moi aussi, je vais plusieurs fois le relire, pour tenter d'en épuiser la richesse du dire, ce dont je doute... Merci de partager des petits bijoux comme celui-ci. |
jacou  |
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Les nébuleuses sont aux deux bout de la chaine de la vie: pouponnières d'étoiles ou résidus d'explosions d'astres en fin de vie. Dans un cas comme dans l'autre, elles sont magnifiques et diaphanes comme celles d'Orion (la tête de cheval ou la grande nébuleuse). Votre poème, tout en touches, nous offre une belle représentation de cette complexité de formes, de couleurs et de questionnement. |
| eliosir |