Façade bariolée, en marge de la ville
Qui trône au milieu d'un brouillard gris et vert
Qu'apprécient les gendarmes aux élytres agiles
Qu'habitent quatre poules à la crête sévère
Que jonchent des pylônes bruns peints de couleurs
Que fixent des yeux roux, ocre, bleus ou jaunes
Qu'ornent des mosaïques pastelles et précises
Que cernent des rosiers, des flores et des faunes
Où se lovent des salles glacées, espacées
Où un salon place silencieuse, exquise
Expose des toiles troubles et se déverse
Sur une cour dont le temps ne connait pas d'heures
Où les arts, les sports, les jeux et les amitiés
S'apprennent, se peignent, longs aplats de pensées
Où un œil et un objectif tracent le monde
Chacun donne et lutte, adieu masque et artifice,
Quand contrées et fuseaux subissent l'injustice
Modeste, savante exploratrice isolée
Les heures y sont minutes, les minutes secondes.
Que mon admiration soit ainsi immolée.

J'y passai cinq jours pour m'y plaire et m'y détendre
Joie simple et monotone que j'aime défendre !