Tout est éteint. Tout semble isocèle. Egal.
Rien ne trouble la pénombre solide.
Un rayon se faufile, gracile, sur le radiateur.
Le matin se glisse l'aube estivale
Des oiseaux visionnaires, des guêpes lucides
Derrière le rideau, agiles, se lèvent des cinq heures
On se lève la première, le premier, devant
Devant ceux qui savant nous surpasser
Devant ces gens qui rêvent les yeux fermés
Somnolent les yeux ouverts?
Un vent doux, des draps chauds et le poignet sévère
Intiment l'ordre d'écrire, avant
Suis-je seule éveillée? Sommes-nous si peu?
Les dormeurs, à cinq heures, seraient ils si nombreux?
Rien ne me replongera, aucun somnifère
Éveillée chez Orphée, dans la foule endormie
On dit que dormir est beau, paupières amies
On feint d'y croire, mais je sais
Qu'éveillée chez Orphée, je n'irai plus en arrière
Aux éveillé.e.s qui savent, et que les dormeurs frustrent
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Divers
Publié le 14/07/2018
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Très bel hommage à l'aube ! Je vois bien en accompagnement "Aurora" de la chanteuse Björk. J'ai beaucoup aimé le thème et vos mots si bien choisis, merci Zigzag | |
grêle |
Merci à vous! L'Aube est aussi une métaphore des visionnaires, de ceux et celles qui savent penser par eux ou elles mêmes |
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Zigzag |