Tout est éteint. Tout semble isocèle. Egal.
Rien ne trouble la pénombre solide.
Un rayon se faufile, gracile, sur le radiateur.
Le matin, se glisse l'aube estivale.
Des oiseaux visionnaires, des guêpes lucides
Derrière le rideau, agiles, se lèvent des cinq heures.
On se lève la première, le premier, devant
Devant ceux qui savent nous surpasser
Devant notre propre mère
Devant ces gens qui rêvent les yeux fermés.
Somnolent les yeux ouverts.
Un vent doux, des draps chauds et le poignet sévère
Intiment l'ordre d'écrire, avant
Suis-je seule éveillée? Sommes nous si peu?
Les dormeurs, à cinq heures, seraient ils si nombreux?
Rien ne me replongera, aucun somnifère
Eveillée chez Orphée, dans la foule endormie
On dit que dormir est vraiment beau, paupières amies
On feint d'y croire, mais je sais
Qu'éveillée chez Orphée, je n'irai plus en arrière
Aux éveillé.e.s qui savent, et que les dormeurs frustrent
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Divers
Publié le 15/07/2018
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Bonjour à toi alors ! | |
eric |
Bonjour! :) Oui Aria ;) A prendre au sens métaphorique... |
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Zigzag |
j'adore me lever tôt!!!nous,ON SAIT..... | |
Aria |