J'aime, d'un haut plongeoir
Me laisser choir
A plat et l'eau
Frappe mon torse
Et l'eau amorce
Ma blessure et frappe ma peau
En une immense et rouge gifle
J'aime après une nuit
Quand je m'essuie
Voir que mes bras
Sont pointillés
Gonflés, piqués
De mères moustiques
Je gratte et décompose ingrat
Arrache peaux et sang qui siffle
J'aime pendant l'été
Jours épurés
M'envelopper
Mes couvertures
Pulls et armures
M'ébattre et m'étouffer oui j'aime
Comme un légume dans un nem
J'aime marcher pieds nus
Fouler des sols rugueux
J'aime être décousue
Sous des rideaux hargneux
En m'épargnant le vrai malheur
En éprouvant un corps rieur
Je sais que je n'ai pas profité
Assise j'ai trop cogité
(Les accords tantôt masculins tantôt féminins ne relèvent ni d'une erreur, ni d'une facilité poétique-la rime!-mais de mon genre androgyne).
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Drole
Publié le 18/08/2018
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j'aime bien ton poème plein de folie douce,il est amusant mais tient bien les mots en laisse mine de rien. C'est une belle création,tres originale..merci! | |
Aria |
Très joli, une belle réussite dans la recherche de la valeur des mots. Amitiés |
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lefebvre |
Un poème qui va bien avec ton pseudo. Quelques pensées en secousses, avec des mots choisis à la perfection et de belles tournures. | |
feuille_au_vent |
Merci!! | |
Zigzag |