Seine cuivrée le soir, théâtre d'évasion
Où les lueurs patinent et des ponts et des quais
Noueuses branches fines sur elles s'arquaient
En ce froid crépuscule, oublie cette vision
Et derrière un pigeon, fier oiseau citadin
Écarte toi sans peur, gagne les boulevards
Ces immeubles fins, beiges, croise son regard
Ce lampadaire dont le lent orange vient
Le froid tendre des cimes aux doubles lumières
Familier. Jaune. Bleu, entre eux l'ardoise noire
On ferme les yeux pour mieux les revoir
Quelqu'un dort sur le banc mais devant la misère
Glisse le regard, glissent les yeux photographes
Qui montent quand la ville écrit un épitaphe
(Thème de sonnet immposé par un prof de Louis Le Grand, "tableau parisien". Je précise ne pas être élève de ce ô combien prestigieux et élitiste lycée).
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Evasion
Publié le 04/03/2019
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Evasion à découvrir... | Poèmes de Zigzag au hasard |
Annonces Google |
C'est pas mal pour un exercice, Zigzag ! Un sonnet bien sonné ! | |
jacou |
oui c'est bien ardoise est féminin mais peut-être est-ce voulu ? je vais te mettre un sonnet parfait que j'écrivis en 91 pour répondre à un prof qui me disait que je ne savais pas écrire ne te laisse pas définir tu peux écrire en toutes circonstances c'est le meilleur emploi |
|
marinette |
Elision classique Sonnet régulier aux faiseurs Non, je ne goûte pas ton sonnet-somnambule, Aveugle rimailleur, gâche-plâtre, maçon : J’ai joué trop longtemps de classique façon Pour ne m’exprimer plus qu’en marge funambule ! La passion motelle oublie en préambule De compter sur mes doigts ce qui fait ta leçon Et ne méprisant point, mais coulant de frisson Ne donne au pèse-mots du rythme pédibule. Si tu ne m’apprends rien que déjà je ne sais, Fagoteur de quatrains, ligoteur de tercets, Je te laisse au regret du carcan de ton leurre Quand tu ne connais pas ce qui m’est de fierté : J’écris terriblement comme un fleuve qui pleure Et tout ce que j’écris me vient de liberté ! 1991 Ce sonnet fut écrit en réponse à un collègue Qui me reprochait de ne pas savoir écrire Voir mon blog Il n’est adressé à personne ici |
|
marinette |
Marinette il s'agit d'une erreur ;) Et ton poème est magnifique ! |
|
Zigzag |