Au concert solennel que recouvrait le soir
Elle jouait de ses mains rondes et méthodiques
Un morceau languissant, piano, pathétique
En hommage à un ami, et à sa mémoire
Jamais malgré une santé faible et ingrate
Je n'aurais imaginé pour elle ce sort
Je ne l'aurais pas perçue du côté des morts
Ayant rejoint l'homme pour qui elle joua
Ses yeux ronds, son corps lunaire et ses épais doigts
Ceux qui découvraient les inconnues d'équations
Furent présents. Surement le semblent encore.
Celle qui transmit une stricte discipline
Et d'austères calculs, sévère prof de maths
Mourut seule. Et nous, en l'apprenant, vivions.
A Madame D, prof dans mon lycée
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Triste
Publié le 02/06/2018
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de Zigzag au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 02/06/2018 à 20:07:24
Très émouvant et bel hommage à cette prof de math que vous avez toujours cru aussi invincible que ses formules Qu'elle repose en paix ! |
|
Yuba |
Posté le 03/06/2018 à 11:52:23
c'est vraiment gentil d'avoir conçu ce poème pour elle,,qui avait il réellement derriere le masque de la prof...une femme bien sur....!! | |
Aria |