L'étang gelé
A étranglé
Et brulé ses pieds
Plus fine qu'un crapaud
Sa granuleuse peau
Façonna des ridules
Aussi froid que vaseux
Les masses déplacées
Créaient un fin courant agréable au toucher
La nuit le crépuscule
A tu les nénuphars
Même les poissons noirs
Dorment sans cauchemars
C'est une nuit sans pêche et sans lèvres percées
L'eau est si figée qu'elle semble bercée
Les volutes crées, le sable ressassé,
La matière brute fit travailler tant d'artistes
Alors que les roseaux s'inclinaient dans le soir
Et que même les veines tremblent de désespoir
Pensa à son passé, pensa à l'avenir,
Récita, éphémère, deux ou trois haïkus tristes
Après avoir fini, au lieu de partir
Luit de larme, pluie lente et se mit à trembler
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Triste
Publié le 17/08/2018
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de Zigzag au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 17/08/2018 à 09:11:34
un charme particulier et une ambiance nostalgique... | |
romantique |
Posté le 17/08/2018 à 13:32:17
Bonjour Zigzag Ce texte résonne en moi comme un écho à ta jolie citation merci pour cet écho nostalgique et réfléchissant |
|
Estaile |