Immobile, tu te laisses bercer,
Par une légère houle qui balance,
Tes idées et efface tes vérités,
D'une caresse sans arrogance,
Comme s'il était naturel d'être ce qu'on a été,
Tu ne vois plus ce qu'il y a devant Toi,
Instinctivement, tu regardes en arrière pour être rassuré,
Et les images du passé s'engouffrent et font loi,
Tu oublies ceux qui sont aujourd'hui,
Un seul film passe et repasse sous tes yeux,
Arrêt sur image, avance rapide, ralenti,
Ainsi la nuit devient propice aux voeux,
Parfois tu essayes de t'en sortir,
Dans une sincère volonté,
Tu joins les mains et expires,
les risques des péchés passés,
Mais tes mains tremblent d'excitation,
Ton coeur s'emballe et te fait chavirer,
Sous la dérive d'un corps en émotion,
Que tu entends te réclamer,
Aussi la nuit viendra parfois entrecouper le jour,
Lorsque les amants se retrouvent pour s'enlacer,
Et les voeux qu'ils se sont promis pour toujours,
S'effacent quand vient ce que tu as été...
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.