Ma santé va en decrescendo
je deviens ce lourd fardeau
qui te courbe le dos
Chérie, je te comprends
et ça ne me laisse pas indifférent
Même si tu n'oses jamais le dire
ton visage ne sait pas mentir
tu as marre de m'entendre gémir
marre de me voir souffrir
Et quand t'échappe un soupir
presque inaudible, je l'entends
et mon cœur se fend
Conscient de tous ces efforts
que tu fais encore et encore
Pour attendrir le décor
c'est seulement quand, enfin je m'endors
que tu pleures ton sort
à chaudes larmes, seule dans le noir
vaincue par le désespoir
Sans émettre la moindre doléance
tu caches tes souffrances
pour sauver les apparences
Et ça me pèse sur la conscience
Le moment me tyrannise
Je m'en veux, je me culpabilise
Si seulement je pouvais presser le pas
pour passer de vie à trépas
mais la faucheuse vient quand on ne l'attend pas
pour que la vie nous inflige son dernier canular
et faire durer notre cauchemar
barateur
(Suite de l'agonisant)
le 30/10/2017
Écrit par barateur
L’alphabet fut l'origine de toutes les connaissances de l'homme et de toutes ses sottises. Voltaire (1694-1778)
Catégorie : Triste
Publié le 17/07/2018
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Bon courage à toi. Un texte plein d'honnêteté et d'intelligence. Merci. | |
Leto |
Merci infiniment ! Pour le passage et l'encourageant commentaire Amitiés. | |
barateur |