Tu brasses le vent et ses moulins
Dans une mer fantomatique,
Don Quichotte du quotidien,
Don Juan de basse rhétorique
Ta vie ressemble à la Sierra
Où rien ne pousse que des épines,
Du soleil mais pas d'Alhambra
Pour étancher ta soif insigne
Tu te disperses, tu éparpilles
Tes sentiments aux quatre vents,
Tu crains un avenir tranquille
Qui ressemblerait au néant
Tu vas, tu viens et tu survoles
Sans jamais rien approfondir,
Tu feins, tu grappilles, tu voles,
Où y'a d'la gêne y'a pas d'plaisir
Au lieu de vivre tu mimétismes
Refusant de voir qui tu es
Au lieu d'éteindre tu attises
Les feux que tu as allumés
La vérité, tu la maquilles
Tu prends mais jamais tu ne rends
Tu perds ton temps, tu te gaspilles
Et toujours aux autres tu mens
Et toujours aux autres tu mens
Écrit par bernadetteloubert
plus ne suis ce que j'ai été
Catégorie : Amour
Publié le 03/10/2009
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Bonjour Moi je vois plutôt Don Quichotte comme une victime, j'ai lu le livre -je suis en fac d'espagnol donc tu imagines bien que je l'ai étudiée à fond.- Don Quichotte est fou mais il a un certain sens de l'éthique, il a vraiment un code de l'honneur; dans son délire c'est une personne très honnête qui souffre énormément. Personne ne le comprend, son besoin de bouger, de vivre... A la fin il meurt même (d'ailleurs j'en ai pleuré!). Il s'invente une dame à aimer car il n'a pas d'amour, il s'invente une histoire de chevalier, comme aux temps anciens et idéaux car ce monde n'est que vengeance. Mais oui, ses proches souffrent énormément eux aussi, donc difficile de trancher. C'est un beau texte qui montre Don Quichotte sous un autre angle, plus coupable que victime, c'est très intéressant et surtout c'est bien écrit! Bravo et merci |
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Luciolement Votre |