je t'ai regardé sombrer
dans ce trou couleur vermeil
je t'ai regardé pleurer
chaque nuit dans ton sommeil
tu paraissais souffrir
et je n'écoutais pas
je te laissais mourir
petit à petit sans moi
tu t'éloignais de la réalité
j'étais si jeune oui
tu aurais dû te douter
que tu ne pouvais pas compter sur moi oui
je me suis forcée à rire
un sourire tous les jours
une parole libre
dans ma vie pour vivre
mais j'avais peur du monde
peur d'être blessée comme toi
pour la même satanée raison que toi
et je faisais ma ronde
d'une personne invisible
je me faisais inexistante
ma vie était imperceptible
et tout aussi ravissante
et un jour je suis rentrée
prête à prendre mon bain
et je t'ai vu si paisiblement allongé
du sang sur tout ton corps et ta main
j'ai crié appelé au secours
mais personne n'est venu
j'ai pleuré sans retenue
et puis j'ai couru sans détour
et maintenant je me suis relevée
je me suis écartée de ce lieu
j'essaye de faire de mon mieux
pour tout oublier
Écrit par black-roses
qui ne tente rien n'a rien
Catégorie : Triste
Publié le 08/05/2006
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de black-roses au hasard |
Annonces Google |