Comme on dénoue un noeud gordien
J'ai tombé la barre de fer
Les espoirs gémissaient par terre
J'en avais du sang plein les miens
Doigts crispés autour de ma gorge
Qui m'avez fait votre bouée
Nous coulons, tant pis, Dieu soit loué
Qui vous avait promis tout l'orge
D'Europe. Où aider? Ou aidé?
Comme fumé, un ciel éteint
Embrasse tout et n'étreint rien
Les morts ne voudront pas plaider
Humanité, mon dernier lien
Tu as soufflé ton dernier cierge
J'ai arraché la vigne vierge
Comme on dénoue un noeud gordien
Écrit par brunoejemert
Le matin, je ne mange pas, je pense à toi
A midi, je ne mange pas, je pense à toi Le soir, je ne mange pas, je pense à toi La nuit, je ne dors pas: j'ai faim. Catégorie : Divers
Publié le 10/09/2015
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de brunoejemert au hasard |
Commentaires
Annonces Google |