Les portes d'hôtel ont des oreilles
Et parfois même des bas résille
Qu'elles enfilent comme des abeilles.
Gare donc à ce dard qui frétille.
Les couloirs servent de zoos bizarres
Oh plein de mensonges bicéphales
Et de couleuvres en tablier noir.
Gare donc à la sève fatale.
Mais mon cher client dormez sans crainte:
Cette animalerie se meut vite
S'arrêtant quand la bourse palpite
Chez un autre sans un bruit, sans une plainte.
Écrit par brunoejemert
Le matin, je ne mange pas, je pense à toi
A midi, je ne mange pas, je pense à toi Le soir, je ne mange pas, je pense à toi La nuit, je ne dors pas: j'ai faim. Catégorie : Divers
Publié le 16/05/2011
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Commentaires
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Posté le 16/05/2011 à 19:41:48
Mh...scabreux, mais terriblement bien écrit ! | |
Orpheus |
Posté le 16/05/2011 à 20:07:57
Entièrement d'accord avec Orpheus. C'est subtilement bien fait. | |
Louis de Stekelenburg |
Posté le 17/05/2011 à 10:08:19
Bien écrit et révélateur d'une certaine ambiance. MDR | |
TANGO |