Doux rivage
Errant dans la vague amère routinière,
Mon esprit dérive vers un horizon fastidieux
Et n'a plus la joie de conquérir de nouvelles terres.
Le cœur désarmé, mon devenir est malheureux.
La feuille blanche, sans aucunes rimes,
Mes espoirs s'évadent dans la fuite du temps.
Une houle s'est emparée de ma plume blanche.
La noire, décrit l'être traînant dans l'abîme.
Après avoir goûté aux flots harmonieux,
L'ouragan m'a poussé loin de tes yeux.
Le vent n'a plus soufflé en ma faveur,
Il a soufflé sur un autre cœur.
Doux rivage, toi qui as rangé mes peines
Comme tu ordonnes la cadence de tes moutons,
Je n'oublierai jamais cette passion sereine.
La brise n'a toujours pas effacé ton nom.
Écrit par caballero
o temps suspends ton vol, et vous heures suspendez votre cours, laissez nous savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours
Catégorie : Amour
Publié le 26/06/2007
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Commentaires
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Posté le 18/09/2007 à 13:20:28
Magnifique métaphore filée ! | |
Eli-Bth |