On pourrait, c'est dimanche, courir dans la forêt.
Faire un tour en vélo, cueillir du muguet.
Tiens, j'ai une autre idée : Aller au cinéma !
Il passe le dernier film, de Sabine Azéma.
Mais j't'en prie, on n'va pas, manger chez tes parents.
C'est sinistre, c'est mortel, désespérant.
Mais j't'en prie on n'va pas manger chez tes parents
Sinon, c'est certain, j'me suicide en rentrant.
On pourrait aussi bien, buller sous l'édredon,
Ou repeindre de bleu, les murs du salon.
Nettoyer le jardin, les roses sont fanées.
Veux-tu que je prépare le petit déjeuner ?
Mais j't'en prie, on n'va pas, manger chez tes parents.
C'est sinistre, c'est mortel, désespérant.
Mais j't'en prie on n'va pas manger chez tes parents
Sinon, c'est certain, j'me suicide en rentrant.
Je pourrais, pour une fois, te faire la cuisine.
Préparer, je ne sais pas, un bon tagine.
A moins que tu n'préfères, la purée mousseline,
Ou un assortiment, de pâtisseries fines.
Je t'en prie, on n'va pas, manger chez tes parents.
C'est sinistre, c'est mortel, désespérant.
Je t'en prie on n'va pas manger chez tes parents
Sinon, c'est certain, j'me suicide en rentrant.
Je ne supporte plus, les jeux de mots de ton père,
Sont aussi amusants, qu'la chaîne parlementaire.
Je n'veux plus rien savoir, des maladies de ta mère.
J' préfère encore entendre, la guimauve de Drucker.
Je t'en prie, on n'va pas, manger chez tes parents.
C'est sinistre, c'est mortel, désespérant.
Je t'en prie on n'va pas manger chez tes parents
Sinon, c'est certain, j'me suicide en rentrant.
Ton père va me montrer sa collection de chouettes,
Que parfois j'ai envie de lui jeté à la tête.
Ta mère va ressortir les vieilles photos jaunies,
Avec le café et les petits-beurre moisis.
Je t'en prie, on n'va pas, manger chez tes parents.
C'est sinistre, c'est mortel, désespérant.
Je t'en prie on n'va pas manger chez tes parents
Sinon, c'est certain, j'me suicide en rentrant
Çà sent la naphtaline et le médicament
Le baume, la pommade, et les onguents
Reste plus qu'à attendre la fin d'après-midi
Dans cette semi torpeur, qui lentement m'engourdie
On y va, t'as gagné, ne fais pas cette tête.
C'est une blague, au contraire, je me fais une fête
De passer ce dimanche, comme tous les autres avant,
Avec pour compagnie, tes deux charmants parents.
Écrit par captainemémo
Euro, Dollar, Sterling, l'argent ne fait....bah, si tout de même un peu
Catégorie : Drole
Publié le 24/10/2009
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Beau et bon dimanche, mon cher. | |
sphinxangel |
c'est bizarre ton poème m'a rappelé certains souvenirs, images et odeurs...mdrrr Très bien construit ! amitiés Louann |
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louann |
Salut cap'tain ! Un bon début pour un texte qui finit par un peu tourner en rond sur la fin, à mon avis. Des images parlantes et une idée intéressante qui aurait mérité, peut-être, une plus grande diversification, notamment sur les développements potentiellement délirants qu'elle contient. Bien à toi ! | |
Raphàailes |