La guerre, toujours la guerre,
C'est toujours la der des ders.
Le général va devenir maréchal,
un chateau pour quartier général.
les tranchées transpirent la mort,
les gamins livrés à leur pauvre sort.
Dans la gadoue, le pinard comme poison,
le nomans'land comme unique horizon.
Vingt ans et devenir triste chair à canons,
Général de ton chateau écoute la Madelon,
Ce soir pauvre con , combiens seront morts?
Vingt mille! et tu penses que c'était leur sort.
Toi, le général aristo, au pays tu sera héros,
tu défileras, fier, le torse bardé de médailles.
Les survivants retrouveront leurs marmots,
A vingt ans, geules cassées par la mitraille.
Général, tu n'est pas un héros, tu sens la mort.
les poilus ne t'admirent pas, trop de morts.
Ainsi va mal la vie.
Charlesp
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une époque bien triste et pourtant les affrontements à travers les tranchés ou de front causaient moins de mort que les bombes d'aujourd'hui...mais les généraux sont toujours les mêmes...ainsi que les guerres, sales et décidées par des gens qui ne la feront pas... un poème qui fait réfléchir ...merci à vous |
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