Je reviens de loin, d'El Bibane,
Tout là-bas au bout du monde.
Pécheurs, biquettes, et chicanes,
Barques colorées partout à la ronde.
Bled d'un temps oublié, silencieux,
Cour de récré, les pieds dans l'eau.
L'école, vue sur mer, merveilleux,
Bled en pauvreté, beauté en cadeau.
J'prends le temps de regarder,
Beauté, mais tant de difficultés.
Pécheurs heureux de rentrer,
Vendre leur pèche, bien gagnée.
J'prends le temps d'écouter,
Village endormi, assommé.
La vie au ralenti, pas affamé,
Juste les biquettes se balader.
J'ai vu la pauvreté, la beauté,
Les gamins jouer et me saluer.
La fée électricité est enfin arrivée,
La télé aussi, ce soit- disant progrès.
Viendra les regrets du temps passé,
Les touristes viendront en ce musée,
Comme d'autres visitent les zoos,
L'argent arrivera, ça sera moins beau.
Important, est la richesse du cœur,
Manger à sa faim, est pur bonheur,
Pas facile la vie au bout du monde.
Ainsi va la vie
charlesp
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de charlesp au hasard |
Annonces Google |
Intéressant. Le progrès engendre le mécontentement de ceux qui n'y ont pas accès. | |
TANGO |