J'ai froid loin de Djerba,
Je file loin de nos frimas,
Prés des oliviers et palmiers,
En vélo, sur la piste ensablée.
Notre arbre est immortel
et nous simplement mortels
Assis au pied d'un olivier,
Je revois visages familiers,
Ancêtres, devenus proches,
De Marignan à Gavroche.
Notre arbre est immortel
et nous simplement mortels
Ils sont tous dans notre arbre,
Leurs noms gravés dans l'marbre.
Ils sont si loin, et si proches,
Certains ont sonné les cloches.
Notre arbre est immortel
et nous simplement mortels
Sur notre arbre immortel,
Paysans, soldats mortels,
Le marquis, ils ont connus,
Aux chasses ou à la charrue.
Notre arbre est immortel
et nous simplement mortels
Ils sont partis en guerre,
Pour monsieur, et ses terres,
Il fallait aussi donner sa vie,
Marcher de Cappy à Pavie.
Notre arbre est immortel
et nous simplement mortels
Ainsi va la vie
Charlesp
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de charlesp au hasard |
Annonces Google |
Beau poème | |
Galerion |
Tu as de la chance. Je n'ai pas d'arbre...et c'est cela qui me tue. Il faudrait que je m'y mette mais je sais même pas d'où viennent mes grands parents...de Belgique, ça c'est sûr ! | |
Moi80 |