Tout n'était pas comme aujourd'hui
Où gît le gazon de l'ennui.
Notre cour vibrait de jeux ivres,
Et respirait la joie de vivre.
L'ombre de la maison a fui,
Le nouvel espace est de givre.
Seul le rosier résiste, lui,
Ses fines senteurs il délivre.
Chaque fois la même agonie
Que le jour où je l'ai appris,
C'est tout mon être qui le nie.
Et pour parfaire le mépris
Sur piédestal qu'on lui assigne
La faïence figée d'un cygne.
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