Tout petit devant la poupée
De sa grande sœur
Il ne fait que l'admirer
Mais il a peur

Il n'ose lui dire
Encore il l'admire
Le temps fait des fois des grands parents
Il ne voulait qu'être un grand

Mais le temps l'a défié
Pourrais-tu me maîtriser
Il court il court
Mais voit ses amours

Ses lois où la foi ne l'emporte pas
Cela va à toute vieillesse
En fin la sagesse
Lui donne le prochain pas

Il ne peut pas te le dire
Comme lui il a le soupir
De revoir cette brindille
Qui n'est qu'une aiguille

Il n'en peut plus
A avoir chercher ses vertus
Il s'est perdu
Mais, il en veut encore bien plus

Il voudrait respirer
Mais cette petite trotteuse
Ne sait pas se prélasser
Alors il crie menteuse tricheuse

Tu n'es pas petite comme moi
C'est moi qui a cru cela

Il en fait autant
Mais dis-moi oh toi temps
Tant que tu passes et me trépasses
Que va-t-il me rester de ma carcasse

Il court, il en devient sourd
De sa détermination de ce défit d'un jour

Alors il crie au temps
Oh temps que vaille autant
Oh temps je ne t'ai plus
Où là c'est moi qui ne cours plus

Je retourne le sablier
Pour aller retrouver
Toutes ces mêmes personnalités
Dont tu me prouves la paix

Alors il rit, et puis lui dit

Quitte à courir petite aiguille
Va retrouver les tiens ta famille
On n'a qu'une vie
Souris