Le soleil printanier nous permet d'apprécier
Un instant de répit, en ce début d'année
Si catastrophique, qu'il permet d'officier
Tel un baume en nos vies quelques fois malmenées.
Car les crises toujours dans le monde sévissent,
Les peuples sont lésés victimes des conflits
Que les chefs des états mettent au sacrifice,
Pareils à des moutons que l'on veut mettre au pli.
Entendez vous gronder les hommes en Libye?
Qui vendent chèrement leur peau pour remporter
Le combat d'un dessein dévolue aux lubies
De celui qui sévit en toute impunité.
Il faut être mutin quand on porte une atteinte
Démesurée au sort du bien être commun.
Là où la liberté dépose son empreinte,
Le sang vient entacher l'entrave de nos mains.
La nature reprend ses droits, c'est le printemps;
Elle exprime elle aussi sa force, sa vigueur
A son gré, comme pour signifier chaque instant
Qu'à sa suprématie incombe sa grandeur.
Au registre des maux touchant l'humanité,
La terre, l'océan au Japon se déchainent.
Laissant une vision d'apocalypse hanter
La mémoire à jamais de notre juste peine.
A vouloir tout régir dans une hégémonie
Qui cherche à maîtriser la moindre destinée;
L'excès est une atteinte à la bonne harmonie
Que l'on capitalise en notre instinct inné.
Qu'en sera-t-il demain, a-t-on la solution,
Qu'allons nous octroyer en prime, en héritage
À nos enfants soumis à cette pollution?
Comme une ombre au tableau que nous laissons en gage.
Car tout change si vite et le temps sous nos pas
N'arrête pas sa course au risque d'oublier
L'essentiel…les valeurs qui nous tendent les bras,
Mais qui s'effacent sous les grains du sablier.
Seuls ce que nous faisons resteront en mémoire,
De bien ou de méchant, peu importe l'issue.
Si maître Capello ou Liz Taylor ce soir
Ont su marquer l'histoire, au ciel seront reçus.
En attendant la vie mène son cours normal
Que peut-on y faire, car tout est agencé?
Les quelques éclaircies font du bien au moral,
Le grand nettoyage va pouvoir commencer.
22.03.2011
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fruit d'une amère réalité, la crise dont souffre l'homme est sa bipolarité, tantôt bon, souvent non, cet égo qui ne finit pas de digerer les faibles et les démunis qui représentent une majorité complice par le silence? un poème au long souffle que j'ai bien aimé cordialement zeste |
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zeste |
Un ego surdimensionné chez certains, eh oui. Merci Zeste pour la le tire et le commentaire bien appréciables... | |
coolwater |