La rentrée scolaire de tout nos chers bambins
Marque la reprise de nos activités.
Laissant derrière nous les sièstes et les bains,
Les soirées arrosées de ce trop terne été.

J'ai repris le travail à la mi de ce mois,
Savourant mes congés, éloigné de la foule
Curieuse et agitée aux enfants qui larmoient;
Tranquille comme l'eau du fleuve qui s'écoule.

Au contraire c'est là qu'un nouvel horizon
Dégagé se révèle à ceux qui ont du temps
De profiter un peu du soleil à foison,
Bienfaisant quand l'automne arrive en sifflotant.

La nature arbore toute sa quintessence,
Et nos yeux flamboyants admirent j'en conviens
La beauté simplement magique de la France
Inondée de lumière en cet été indien.

Soulignons qu'au Japon, ils ont dû essuyer,
Comme un acharnement un tremblement de terre
Qui s'ajoute aux malheurs qu'ils ont vus déployés,
L'iniquité des lieux que ce peuple n'atterre.

On ne prend pas assez le temps de savourer
La vie qui nous échappe avec son lot d'ennuis,
Qui poussent plus ou moins nos esprits à œuvrer
A tord et à travers par des actes inouïs.

Sans cesse je répète au point de radoter
Qu'il faut de chaque jour en savourer le suc.
Car nul ne sait vraiment de quoi sera doté
Notre avenir qui choit dans l‘impasse, caduc.

Pour se faire connaitre, il est sans ironie
Bien plus interressant d'étaler tout ses vices.
C'est un choix impétueux chargé de calomnie
Ont jugés les bourreaux furieux de Troy DAVIS.

Que dire de cela? Si ce n'est que les hommes
Entretiennent le mal en défendant le bien,
Et que cette lutte depuis toujours en somme
Sonnera le chaos indicible o combien!

3.10.2011