Depuis les premiers pas,
Empreintes d'insouciance
Nous n'avons d'autre choix
Que d'entamer la danse
Quant à qui conduira,
Du destin, de la chance
Ou mieux, peut-être toi
Si tu vois qui la pense
Alors même l'ambiance
Pourra charmer ton corps
Porté par la cadence,
Tu glisseras sans efforts
Mais n'oublie pas la muse
Elle connaît le danger
Afin que tu t'amuses,
T'offre des cavaliers
Jusqu'à c'que ton cœur s'use
Sans cesse à virevolter
Pour que ton âme s'abuse
À se laisser guider
Puis un jour tes pieds saignent
À toujours s'oublier
Les danseurs te dédaignent,
Te sentant trébucher
Tu voudrais que s'éteignent
Ces tempos endiablés
Pour reprendre les rênes
À ton autorité
Mais chaque pas le rythme
Appelle un autre temps
Et ainsi la musique
Renaît du mouvement
Tout peut aller si vite
Et l'on ne sait comment
Nos jeunes années s'effritent
Emportées par le vent
Si tu parviens alors
À travers les soupirs
A respirer encore
Et valser sans fléchir
Tu sauras à ton corps
Inspirer tes désirs
A contretemps du sort
Pour enfin l'asservir
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J'aime beaucoup cette leçon de vie. Il faut parfois chercher des années avant de trouver un rythme qui nous convient. Mais aussi, faire confiance à son cavalier ( sa cavalière ), c'est pas mal. Moi, j'aime bien tes mots, ton esprit. Merci. |
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Iloa Mys |
Oui, c'est ça, se rendre maître de la cadence et peut-être un jour trouver son cavalier (cavalière). C'est ce que je peux souhaiter de meilleur à chacun d'entre nous. Merci Iloa |
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coramouh |