La lumière s'échoue sur la toile tendue ;
L'arbre sur fond d'or fait la cour aux penseurs.
L'orgie des couleurs fait rosir la tenue
D'un dieu déguisé de silences et de fleurs.
Les ruines du hasard se font encore neuves
Sous le corps perdu du pendu en ces heures ;
Cette orbe se baigne dans le charme du fleuve
Qui orchestre la venue des ébauches de vapeur.
Les lueurs se taisent au creux des poitrines
Des jeunes collines qui s'offrent aux limbes.
Le jour s'éparpille sur les hanches de ces dames.
Le regard s'aiguise sur le flanc des courbes
D'un ciel érotique qui se cambre à nos vues ;
C'est la brume qui préserve le sexe inconnu,
De l'aube et ses nues.
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