Elle.
Elle, que j'inventai,
Elle, que j'écoutai,
Elle, oui elle qui me rassurai,
Qui m'emportai, qui me pénétrai,
Elle, je l'aime… Oui je l'aime.
Elle qui se donnait
A l'amour.
Elle, qui m'apportai
La caresse du velours.
Elle, qui revêtait mes nuits nues.
Elle, qui cachait mes cauchemars revus,
Qui contemplait mon corps nu,
Elle, oui elle.
Je l'aime, oui je l'aime.
Sur les rivages flous de mes pensées,
Sur les plages folles de mes idées,
Je l'écoutais, je l'attendais.
Dans le bruissement des vagues,
Je l'entendais.
Et dans le ruissellement opaque
De mes yeux,
Je la perdais.
Face à l'océan,
Ma solitude trouble le néant.
Vaisseau des eaux
Règne de l'enfance,
Elle détruit l'absence
Et défie toute souffrance.
Pour tout cela, je l'aime.
Oui, je l'aime.
Sans elle je ne pourrais comprendre
L'univers invisible de mes pensées.
Sans elle, je ne pourrais apprendre
La couleur visible des étés.
Et l'heure divisible pour prier.
Aujourd'hui, je m'enfonce avec elle.
Aujourd'hui, je ne songe qu'à elle.
Elle ma messagère de l'espace.
La page sage,
Défiant les âges.
Elle, je l'aime, oui je l'aime.
Pensées universelles,
Contrées dimensionnelles,
M'harmoniserais-je un jour
Dans les sillages d'atours
Dont vous vous parez ?
Afin de prouver
A ce jour,
Que tout ceci est création.
Mais non définition.
Je rencontrerai alors,
Celle que j'ai toujours cherchée.
Je m'allierais à l'or,
Que recouvre sa sagesse cachée.
Et je découvrirai avec elle,
Enfin la définition de notre création.
HOMMAGE A L'AME UNIVERSELLE
1989.
Écrit par daniel
"Les grandes pensées ne pénètrent que l'âme contemplative."
Catégorie : Amour
Publié le 21/06/2009
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Trés beau poème avec une dimension impalpable entre rêverie et spiritualité. J'apprecie ton style qui s'affirme avec le temps. Merci! |
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