La peur
La peur régente nos vies
L'humanité s'abandonne dans ses envies.
Chaque parole et écrit sont étudiés
Pour que transite un message subliminal.
Chaque image décortiquée,
Chaque son auditionné,
Se calque sur l'empreinte du dirigisme
Pour stigmatiser les doutes sur nos heures.
Dans le fleuve de tous ces mirages inventés
Dans le feu de ces pages allumées
Nous perdons nos identités.
Sombrons dans les eaux glauques fabriquées
Par des hommes à la solde du pouvoir.
Notre endormissement les convainc
De notre non discernement sur la vraie vie.
Le profit tiré de ces peurs engendrées
Volontairement
Font s'extasier leur conscience dépravée.
Quand nous suivons leurs préceptes établis
Nous alimentons leur longévité.
Nous embrasons les feux de leurs pensées
Pour embrasser leurs cieux de malignité.
Ces coquilles vides d'amour et de justice
S'invitent dans nos énergies,
Pour s'abreuver à nos fontaines d'intelligence
Et s'abonner dans leurs régions saines et sages
En s'appropriant, la régence de nos cœurs et de nos âmes.
L'homme est à terre
Comme le terne est à la terre.
Le dirigeant du matin qu'on à nommé
Le malin
Tient nos vies dans ses mains.
Ils ont bâti des édifices
Crée des artifices
Pour enchaîner l'homme au physique.
Et sous ces pluies esthétiques,
Ils nous ont fait voyager dans leurs grottes abyssales
Maitriser les formes obscures.
Ils ont injectés leurs drogues dans le psychisme
De nos enfants
Et disent qu'ils sont consentants.
Ils ont véhiculés des rôles contondants
Pour en faire des fans.
Les lumières éparses zèbrent notre ciel.
Notre raison, se déchire entre vices et vertus.
Et dans la caverne de nos saisons
Tapissée de mousses et de lichens.
Nous liquéfions nos sens,
Ré odoriférants les fragrances
De nos maisons.
Leurs paroles venimeuses
Et leurs rédactions vénéneuses
Gangrènent l'oxygène de nos veines.
Pour ne pas être aspiré sur leur île démente
Et ne pas succomber dans les seins des femmes
Qu'ils ont prostitué
Ne restons pas prostrés.
Car dans le seing de l'autel purifié
Ils ont ceint des hôtels putréfiés
Pour nous souffler leur haleine avariée…..
3 Juillet 2009 10 :30 Temps couvert brise légère Poissy.
Écrit par daniel
"Les grandes pensées ne pénètrent que l'âme contemplative."
Catégorie : Divers
Publié le 09/07/2009
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