Pour ma Milou, elle seule peut vraiment comprendre, je t'aime fort...
Le 25 avril 2005, 16h17
A la lueur du noir de nos verres bien emplis
Aux regrets de ces soirs où tout semble fini
On porte parfois trop la bouteille à nos lèvres
Mais il n'y a que ça pour que la torture cesse.
A nos éclats de rire d'avoir trop voulu boire
Et de s'être cru fortes lorsqu'il était bien tard
Parfois pourtant bien tôt si l'on s'en fie à l'heure
Et si l'on y arrive sans faire la moindre erreur.
On oublie trop souvent de fêter ce qui compte
Le temps qui nous échappe et la vie qui nous claque
Entre les doigts tremblants que l'on ne peut serrer
Ou derrière ces larmes qui n'auraient pas lieu d'être.
On regarde aussitôt ce qu'il reste en liquide
C'est là que le verre blesse, souvent plus rien n'en reste
Que des carafes fades emplies d'une eau limpide
Qui n'a d'utilité que pour troubler le vin.
C'est pourquoi en ce jour je choisis de lever
Ce verre et les suivants à ma Demi-Mûre Sœur
Que tous nos bien délires ne soient que les premiers
Et que l'on continue à s'ouvrir nos deux cœurs.
EM, 16h26
Écrit par elodie
"Puisque j'ai cessé d'écrire des poèmes, je pourrais un jour cesser d'aimer...Alors je mourrai..." Marina TSVETAEVA
Catégorie : Amitié
Publié le 22/10/2005
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de elodie au hasard |
Annonces Google |