Ma respiration bat au rythme de la pile de ma montre
Je ne vis plus pour le jour
Mais je m'acharne tout autour
Je cours après le temps
Je n'ai plus le temps
Il faut que j'arrive avant la petite aiguille
Avant qu'elle ne file
Les jours sont pour moi numérotés
Sur mon cadran fixé
Ils tournent, ils tournent sans fin
Je n'en vois plus la fin
L'horloge sonnera pour moi
Ce que mon cœur bat...
Triste destinée
A vivre sans arrêt.
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Commentaires
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Posté le 02/11/2017 à 03:24:01
Être prisonnier du Temps, c'est notre sort à tous. Courage, ne fuyons pas ! Nous arriverons avant lui là où nous devons tous aller... | |
jacou |
Posté le 02/11/2017 à 05:17:56
Il n'est de bon, ou de mauvais temps, que ceux que nous vivons au rythme de notre cœur. Merci pour le partage... |
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lefebvre |
Posté le 02/11/2017 à 11:04:16
Le temps n'est qu'une invention pour réduire notre conscience en esclavage. Il faut savoir s'en affranchir afin de vivre plus libre et en harmonie. | |
eliosir |
Posté le 02/11/2017 à 12:06:45
Bonjour, votre texte m 'a fait penser à mon neveu autiste , qui fait une fixation et voue son temps au temps ... c 'était juste une parenthèse , merci de m 'avoir fait respirer au rythme du temps passé ...et présent .. |
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Masha |
Posté le 02/11/2017 à 15:26:49
Ta belle méditation ma reppelle les premiers vers du lac de Lamartine : "Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour?" |
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banniange-deleted |
Posté le 02/11/2017 à 17:43:12
Je trouve la pensée de Bergson très intéressante sur ce point: il distingue le "temps objectif" ou scientifique, celui que l'on mesure comme on mesure l'espace et qu'il considère superficiel et chimérique, du "temps subjectif", vécu, qu'il appelle aussi durée pure, et que l'on peut éprouver dans notre conscience par l'intuition. La durée pure ne se mesure pas, ne se compte pas, ne se décompose pas: elle est un magma d'impressions en perpétuel changement, le passé étant dans le présent, le présent dans l'avenir, un peu comme une boule de neige qui, sur une pente, grossirait au fur et à mesure de sa progression. Quiconque dit "courir après le temps", en être "prisonnier", ou que celui-ci est "compté" ne se réfèrerait qu'au temps objectif, celui des scientifiques, et partant, serait victime d'une erreur de perception. | |
Verdon |
Posté le 02/11/2017 à 18:37:19
Quoiqu'on en dise, le temps est compté alors profitons de chaque instant... | |
suane |
Posté le 02/11/2017 à 19:27:42
La mort est-elle subjective ? C'est à nous de chercher... | |
eric |
Posté le 04/11/2017 à 11:51:34
Beau poème, et les réflexions qu'il amène dans les commentaires sont très intéressantes j'aime beaucoup l'image du présent qui est une boule de neige qui grossit dans sa descente mêlant tous les temps ! | |
Eleidora |
Commentaires
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