Parfois, on se perd à vouloir grandir
dans de trop vastes territoires
semant des cailloux, ici et là,
dans l'espoir de s'y retrouver.
À trop vouloir s'affranchir
on galope, on trottine, on s'égare
en des lieux inconnus, parfois saugrenus,
mirage d'un été sans fin
sous un firmament, savamment déployé.
On avance, chandelle à la main,
cherchant les trémas de notre route
sans doute, sont-ils les balises
d'une puissante envie d'évasion.
Lacets défaits, cheveux au vent,
Bottines usées, d'un parcours
décrépit d'autant de questions,
À vouloir trop grandir, il faut parfois résoudre
Des énigmes embrouillées, où à tâtons
Nous devons retrouver le chemin de la maison.
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Amitié
Publié le 21/04/2018
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Commentaires
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Posté le 21/04/2018 à 21:48:22
Merci Fee-de-ble pour cette liberté d'errance et cette relation vivante avec soi. Votre dernier vers est un doux chemin vers le réconfort. C'est beau ! | |
suane |
Posté le 22/04/2018 à 02:13:28
J'aime beaucoup votre poème, il exprime une sagesse naturelle et donc convainc doucement. C'est votre chemin, votre maison, dont vous parlez sans doute, de la longue route où vous acquérez des rudiments. Merci de ce partage. | |
jacou |
Posté le 22/04/2018 à 11:40:37
merci,vos commentaires sont très appréciés! | |
fee-de-ble |