Chaque jour, je m'éveille en sursaut
Par un volatile, qui me nargue de son cri
Je n'ai nul besoin d'alarme
Il se pointe toujours, pile à l'heure.
Il se sent chez-nous
Comme chez-lui
Fouillant mes poubelles
Pour se délecter
De restes de repas
Ou de miettes de pain.
Aujourd'hui, s'en est trop
Quatre heures du matin, ce n'est pas rigolo
Je regarde mon bourreau
Sans broncher, il me fixe
Ma pantoufle part comme une flèche
Zut, je l'ai raté de peu.
Enfin, il s'envole d'un coup d'aile railleur
Me donnant enfin la joie d'un répit
Je me recouche, je tourne en rond
Y'a rien à faire, j'ai le sommeil en abandon.
C'est en sortant de la maison
Qu'à nouveau je l'ai croisé
Imposant sa stature
Sur l'avant de ma voiture.
Je me suis approchée
Pour lui tordre le cou
Il s'est envolé, décorant mon entrée
En vociférant, j'ai pris ma voiture
Avec l'envie de déménager
À mon arrivée au travail
Cet ombre maléfique m'attendait
Déployant ses ailes de marée noire
Sur ma place de stationnement.
Je commence à croire
Qu'il a quelques penchants
Je dois vite lui trouver compagne
Avant que le printemps n'arrive.
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Divers
Publié le 15/09/2018
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de fee-de-ble au hasard |
Annonces Google |
peste de ce volatile bien encombrant!!:) | |
romantique |
Oui, il est fort détangeant au petit matin! | |
fee-de-ble |