Dans le salon familial,
Au soir, le feu rougeoyait
On se tenait près de lui
Comme une bouée de survie
Ses flammes vives pépiaient
Sur fond de belle noirceur
J'aimais regarder sa grâce
Onduler d'un simple souffle
Quand le vent d'hiver
Chantonnait sa berceuse
Je fermais les yeux,
de grande fatigue
C'est sous le coup de minuit
Que je me laissais balloter
Dans les bras de mon père
Comme vague familière
Alors,Je faisais semblant de dormir
Très profondément, pour prolonger
Ce moment entre moi et lui
Avant de partir pour la nuit
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Divers
Publié le 23/03/2019
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de fee-de-ble au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 23/03/2019 à 15:49:54
Un bien joli moment de poésie fee-de-ble, intime et tendre, aux images chaleureuses et évocatrices, un brin de nostalgie... | |
Alphaesia |
Posté le 23/03/2019 à 16:27:35
Merci Olivier! | |
fee-de-ble |
Posté le 23/03/2019 à 19:43:25
Fée, tu as la magie des mots dans des strophes de feu ! C'est un poème bon, comme on dit le bon pain, éclairé par les flammes "rougeoyantes, pépiantes" de ce bon papa près du feu. Bravo, j'ai pris grand plaisir à te lire ! | |
jacou |
Posté le 23/03/2019 à 20:46:23
Et bien, grand merci Jacou, je vais me remettre au fourneau! | |
fee-de-ble |