Il était grand, majestueux, ce matin
Quand les rayons l'entouraient de ses éclats.
Son ramage s'offrait au ciel et aux passants
On ne voyait que lui, dans ses habits verts
Il portait l'élégance du haut de sa couronne
Qui cherchait à plaire à la pluie bienfaisante
Il était une obole dans ce monde perdu
Qui accueillait la brillance d'un ciel ouvert
Puis un jour, il est devenu vieux,
Sur son autel de pierres et de mousses
Il transporta sa vie en radicelles
Le vent avala son beau feuillage
À ses pieds, souvent, je verse quelques gouttes
Des bonheurs et des rêves qu'il m'a procurés
De son chevelu, j'ai gardé quelques mèches
C'était le seul arbre qui savait me parler
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Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Nature
Publié le 09/06/2019
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Commentaires
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Posté le 09/06/2019 à 14:19:59
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C'est beau en première lecture, je valide avec admiration ton poème, Fée de blé, parce que j'admire la constance des chênes et celle des poétesses comme toi ! Dans mes favoris aussi, prestement. |
jacou  |
Posté le 09/06/2019 à 15:16:54
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UN grand merci Jacou |
fee-de-ble  |
Posté le 09/06/2019 à 16:46:59
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Magnifique texte ! Que cet arbre centenaire mérite amplement ...dans ma ville il y a des Eucalyptus et des Caoutchouc que pour ma part je vénère absolument ! Bravo Fée ! |
| Yuba |
Posté le 09/06/2019 à 17:48:44
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les arbres de caoutchouc sont de très beaux arbres… merci Yuba pour cet amour végétal partagé |
| fee-de-ble |
Posté le 10/06/2019 à 00:42:51
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c'est un bel hommage pour un vieil ami végétal. |
| isabelle64 |
Posté le 10/06/2019 à 11:16:13
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Merci Isabelle! |
| fee-de-ble |
Posté le 10/06/2019 à 17:14:29
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tu vas trouver un autre arbre ils sont comme nous ils puisent l'eau du ciel et celle de la terre |
| marinette |
Posté le 10/06/2019 à 17:15:34
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Il faut s’habituer à vivre comme un arbre « Mérimée » Les racines plantées Les bras tendus en haut Sous l’assaut des grands vents Et les feuilles qui tombent Les oiseaux qui s’en vont Les sécateurs immondes Rêve de l’eau Appui de dos Serments d’écorce La sève qui pâlit L’usnée qui nous dévore L’enchantement du ciel Et l’averse qui tombe Puis la cognée qui frappe La douleur dans le tronc Et les petits bourgeons Sur les rameaux à terre Une souche oubliée Où s’assoient les vieux ans Devant la porte grise Où ne passe plus rien Que la Faux qu’on aiguise J’étais un arbre Sans cépées Sans épée Droit comme on peut plier En larmes comme un saule Gelé comme un bouleau Dans les steppes australes Ombreux et soleilleux Plein de nids cotonneux De gazouillis éteints De fleurs pollinisantes D’abeilles butinantes J’étais I was No more and no longer Sweet trees So long… Marine 5 juin 2016 Poème de sieste |
| marinette |
Posté le 11/06/2019 à 16:40:39
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magnifique poème fée .. merci :) |
| MARIE L. |
Posté le 12/06/2019 à 15:40:40
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Merci Marinette de ce poème que tu as partagé, il est très beau! Merci Marie de ta visite! |
| fee-de-ble |
Commentaires
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