Il est une cabane perchée dans un arbre
Dans une forêt quelque part en France
Ou ailleurs, ça n'a pas grande importance
J'en sais juste qu'elle est perchée et libre.
Deux larmes y séjournent matin et soir
De deux amants passés là par hasard
Qui ont gouté en une heure à l'amour puis à la rupture
Faut savoir que tout se passe plus vite du haut de cet arbre
Les deux larmes à jamais resteront là-haut dans ce havre.
La cabane est en bois et grince à chaque mouvement
Et semble s'écrouler comme un souvenir, éternellement
Elle tient, je crois, par la grâce des branches
Mais en y réfléchissant, je crois qu'il n'y a ni branche
Ni autre matière de support
En fait, il n'y a même pas d'arbre
C'est bien ça.
Il est une cabane qui vol
Car l'arbre vient de l'imagination d'un enfant
Mais les larmes, elles, sont bien réelles
De ces deux amants d'un instant.
Mon cerveau ne comprend que l'illusion
Et que la magie sert à construire des maisons
Pour les souvenirs de ces deux amants-là
Qui ne resteront à jamais que deux larmes
Dans une cabane qui s'envola.
Écrit par feuille_au_vent
à l'heure des feuilles mortes, la fumée est belle.
Catégorie : Amour
Publié le 16/02/2018
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C'est vraiment magnifique ! Une émotion perchée par une inspiration qui finit son envol au bout de la plume qui la transcrit sur une "Feuille" vibrante ! Amitiés :) |
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Yuba |
Merci beaucoup Yubanca ! | |
feuille_au_vent |
Il est d'une fragilité superbe ce poème. Ces deux larmes semblent comme deux gouttes d'eau cristallisées pour toujours. J'ai beaucoup aimé cette lecture, bravo Petit Prince pour ton imagination fertile. | |
suane |
Merci Suane, c'est gentil :) | |
feuille_au_vent |
Superbe | |
marinette |
Merci d'être passée par là Marinette | |
feuille_au_vent |
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