L'asphyxie continue
Transe, vibre, tremble, quand l'asphyxie m'emporte,
A l'écho de tes mots nos foudres sont mortes.
Noir, soir, voir la lueur et au loin le rivage,
Auprès de mon comptoir de bouteilles sans message.
Brûlent, brûlent, brûlent nos ailes en continu,
L'histoire racontée par nos baisers révolus.
Écorche, écorce, saigne ta peau tatouée,
De mon souffle irrigué à chaque pas entre tes doigts.
De ta bouche, souffle sur ma peau
Pour le pont neuf des vieux amours,
Demain, mon cœur d'enfant.
De ton baisé, embrase mon cœur nouveau
Battant entre tes gants de velours,
Demain, j'enflamme mes océans.
Désert des mers, la rivière n'a plus d'affluent,
Dans le puzzle des souvenirs,
En nous du bout au tout, Entre chaque aventure
Je me noie dans mes cris d'usure.
Souffle, tape, pianote tout mon cœur
Pour libérer mes cris hantés de l'horreur
Alors mord, l'or, des promesses venimeuses
Entre les failles et les entrailles de nos rides veineuses
Écrit par feuille_au_vent
à l'heure des feuilles mortes, la fumée est belle.
Catégorie : Amour
Publié le 03/03/2013
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Un poème magnifique, plein d'images très fortes... "auprès de mon comptoir de bouteilles sans message" par exemple, j'adore. C'est très parlant. Beau et terrible ! Très original ! | |
Marouette |
c'est vrai ...certaines rivières ..meurent...désertées quelles sont par les affluents...métaphores judicieuses émanent de cet écrit! | |
amnous |
puissant! | |
eco-blanchiment |
très joli poème ! Cheers !! | |
Good Times Bad Times |
Merci ! | |
feuille_au_vent |