L'ivresse du marin
La lune est au zénith, je suis allongé sur le quai d'un bateau.
Les vagues bercent de futilités mes pensées
Les rendant éphémères face à cette écume blanche
S'éloignant du bateau qui l'a fabriqué.
Si je pleure ce sont des larmes d'adieux
Si je ris c'est une délivrance de leur dire, aux dieux
Que je préfère flotter que de couler sur la terre.
Que je préfère flotter que de couler sur la terre.
J'arrive, je me noierais bien sûr, en souriant aux poissons mes belles années à voguer.
Pas loin sûrement, mais en tout cas pas la bas, ancré dans un corps de plomb avec des ailes brisées.
Pas là-bas, à ramper sur le sol pour trouver de la terre à manger.
Pas là-bas, à ramper sur le sol pour trouver de la terre à manger.
Aujourd'hui la lune me regarde, fièrement
Elle me dit que dans un océan noir, elle y flotte aussi
Pour échapper à son bien aimé, une étoile bien plus brillante.
Qui préfère le voyeurisme sur la terre, que l'obscur d'un intime aimé
Écrit par feuille_au_vent
à l'heure des feuilles mortes, la fumée est belle.
Catégorie : Divers
Publié le 08/02/2012
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j'ai bien aimé, au plus noir de la nuit, cette poésie et ce ton très nouveau pour moi il y a là un rythme berceur ,,, et de belles images à l'éclat charmeur ,,, je me régale,,, vive la mer, la vie marine et tous les marins,,, merci |
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flipote |
Quel beau poème, bravo et bienvenue parmi nous |
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eco-blanchiment |
Merci à vous deux, c'est gentil ça donne envie d'écrire. |
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feuille_au_vent |