Au regard du soleil
Le soleil est pudique, il se cache le soir en fermant les rideaux
Au matin, pendant les heures froides se maquille
Et à midi, ses bras ouverts nous en brûlent les pupilles
Une attirance suprême au regard de l'idiot.
Il crée de l'ombre derrière mon frêle corps
Comme s'il en retirait le fantôme de mon esprit noir
Et l'affiche au sol, tel une peinture de ma mort
Un spectre de moi, au regard du soleil.
Ta folie m'éblouit, si éclatante et si prude
Que brûles-tu ? Est-ce les sanglots de ta solitude
Ou ta colère jalouse et bouillonnante
En voyant la danse de la lune ton amante
Avec la terre lui faisant tourner la tête.
Le feu craché de ta gueule de dragon
Allume le ciel et nourrit les bourgeons.
Écrit par feuille_au_vent
à l'heure des feuilles mortes, la fumée est belle.
Catégorie : Divers
Publié le 27/04/2013
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Commentaires
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Posté le 27/04/2013 à 16:09:58
la dernière stance me séduit! amitiés | |
amnous |
Posté le 28/04/2013 à 11:37:08
cet astre magique qui crache le feu et qui nourrit les bourgeons! en fait il se consume pour nous, il brûle comme une bougie qui éclaire nos nuits...un gentil dragon un beau poème poétiquement vôtre |
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zeste |