J'ai osé partir vers les épines bleutées
J'ai osé trahir ma région enflammée
Où la pluie est la fête
Où les bains de mer sont chouettes.
Mais les corbeaux m'appelaient; là-bas.
Les étoiles de Sion m'enlaçaient déjà.
Sur la route des religieux,
J'étais bien plus libre qu'eux.
Mais je n'ai trouvé que des cailloux
De malaises en malaises, le soleil glacé me brûlait,
Mon chapeau de paille a fondu sur mes yeux plissés.
Je n'ai pu aimer que le vide de l'été.
Je m'approche de la falaise pour voler,
Pourtant je sais bien que je vais m'écraser.
Ma désillusion n'est pas morte,
Triste du rien qui m'entoure.
Je prends la route encore une fois,
Où le néant rejoint l'infini,
Où la poussière disparaît à jamais.
Écrit par feuille_au_vent
à l'heure des feuilles mortes, la fumée est belle.
Catégorie : Divers
Publié le 01/09/2013
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Commentaires
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Posté le 07/09/2013 à 20:03:21
Dans cet écrit "désarroi", je lis cette faible lueur d'espoir "Ma désillusion n'est pas morte" | |
Octavie |