Je repasse "Nuit agitée", car j'aimerais beaucoup les avis des poètes de la nouvelle vague sur le site.
Toutes mes excuses au plus anciens du site et tendres amitiés
Drôle ?
Mais pourquoi j' suis pas dans mon lit ?
C'est quoi donc, ce gros édredon ?
Ca pèse une tonne, une tonne et d'mi !
J'suis pas chez moi, mais pourquoi donc ?
Qui sont ces cons qui gueul' au-d'ssus ?
On n'a jamais eu de voisins !
Ca sent le poisson, l' vieux pardessus
Y a de l'eau qui coule, pas loin
Tiens v'là que passe un gros matou !
Il me marche sur l'estomac.
Y a pas de chat pourtant chez nous,
Je l' connais pas ! Je n' l'aime pas
Au mur, y a un drôle de portrait
Qui c'est donc, c' connard à moustaches
Qui r'ssemble au maire de Saint-Gervais
"Fous moi la paix !" et "Mort aux vaches !"
Tiens v'là le grand-père à Gaston,
Je l' croyais mort depuis longtemps !
Il r'vient d' la pêche, l'air tout couillon
I'm'dit : "j'ai rien pris à l'étang !"
J'vais me réveiller j'vais me réveiller !
C'est rien c'est rien c'est rien c'est rien !
C'est l'histoire de la mall' postale !
C'est le crime du bois d' Meudon
C'est même la "lutte finale",
C'est le grand pétage de plomb !
C'est rien ! C'est l'histoir' du Collier !
Mais non ! Double meurtre à Picpus
L'exécution d' la Brinvilliers
Mais non ! C'est l'affaire Dreyfus !
Mais non ! peuchère, je me trompe :
C'est l'affair' du courrier de Lyon
C'est Saint Michel -psychopompe
Qui bat des ail' comme un grand con.
C'est le Métingue, c'est le Métingue
Mettingu' du métropolitain !
La fanfare est un peu lourdingue
Mais j' crois qu'y en a jusqu'à demain !
Déjà il fait beaucoup moins sombre
Un peu de jour passe au volet
J'ai chaud mais j'ai le coeur à l'ombre,
Je voudrais boire un p'tit café !
J'ai mal aux ch'veux, j'ai mal au dos,
J'aurais pas dû, c'tait indigeste !
C'est pas des nuits de vrai repos
J'aurais besoin de faire la sieste
Ah ! pis maintenant, je me souviens !
Ah ! pis y avait ce petit vin
Qui redemandait le buveur !
Charnu, charpenté, très coquin,
Pour ne pas dire un enjôleur
Pas un vin pour les traîne sabots
Un vin couillu, pas du picton
Pour laver les sabots des ch'veaux,
Un grand qu'avait de la religion !
Écrit par flipote
Sans peur je balance en ligne Mes mots de mamie indigne.Bien pis ! je persiste et signe.
Catégorie : Divers
Publié le 15/06/2010
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J'ai beaucoup aimé ton poème. C'est bien comme çà que çà se passe quand on a mal aux cheveux. Je ne l'avais jamais lu ce poème et je l'ai bien aimé. Bisous | |
TANGO |
bon, ben mézigue, j' me garde le clapoir clanché à double tour, because que pour sûr que j' fais partie des vieux darons d' la boîte et qu' c'est pas à moi qu'elle jacte, la gisquette !!! | |
Jiaile |
C' commme les paysans br'tons qui parlent. J' connais ça d'puis que je suis rej'ton. C'te langue. Et je dois bin dire que c' semble magnfique. Une bin belle écriture la M'selle. Mes félicitations. Pour un poème d' l'ancienne broussaille du site. C' bin sympa de nous le remettre à jour sur la toile comme on dit. Amitiés. (Superbe poème). D. |
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Divinity |
Il y a bien longtemps que je me promène sur le site ;) mais je n'avais pas encore lu celui-là, il est cool flipotte ton poème, j'adore :D Bises Ange de lumière |
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Ange de Lumière |
Je retiens "le grand vin qu' a d' la religion", excellent ! Et le métingue, le métingue ! Comme des petites touches de Boris Vian ! Fin bref, j' l'adorais déjà c' poème et j' l'adore toujours ! |
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Orfeo |