Haikus
Maman ! le facteur !
Allez ! viens ! il rigol' pas !
C'est pour une amende !
Ma loutre si gaie !
Quand tu joues avec tes soeurs
Que la vie est bonne !
Dans la douce nuit
Qui cueillera les étoiles
Ce soir, dans le ciel
Le maître d'école
Un papillon sur l'épaule
Mais lui, n'a rien vu
Ton coeur et le mien
Chantent la même musique
Je tremble et j'ai peur
Le vent, sur la rose
Il l'agite et la travaille
La rose est en larmes
La chatte s'en va
La queue dressée vers le ciel
Elle est fâchée
Solitude noire
Au loin, le chant d'un tsigane
Et mon coeur se brise
As tu vu, Lulu
Le beau croissant biscornu
Dans le ciel tout nu
Il est revenu
De cette guerre inhumaine
Et moi, j'entre au couvent
Écrit par flipote
Sans peur je balance en ligne Mes mots de mamie indigne.Bien pis ! je persiste et signe.
Catégorie : Divers
Publié le 06/06/2012
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Commentaires
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Posté le 06/06/2012 à 00:27:40
Je vais tout effacer puisque tous ont été mal imprimés et de ce fait sont incompréhensibles, voici le dernier : il est revenu de cette guerre inhumaine moi, j'entre au couvent Il fut inspiré par un souvenir de guerre, authentique, conté par MAURIAC, celui d'une fille qu'il connut dans sa jeunesse et qui pendant les abominables combats de quatorze, ayant au front celui qu'elle aimait promit à la madone d'entre au carmel, si lui revenait de cette guerre et qui accomplit ce voeu en dix huit. |
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flipote |
Posté le 06/06/2012 à 08:48:27
Un véritable amour, le miraculé aurait préféré peut-être mourir que de voir sa dulcinée se sacrifier pour une promesse religieuse. bravo flipote. |
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PATGUI |
Posté le 06/06/2012 à 14:10:19
Posté le 06/06/2012 à 18:21:16
Merci flipote pour avoir entendu nos prières : haikus ter. Cela dit, je n'envie pas cette demoiselle qui est entrée au couvent. Il eut mieux valu que le valeureux guerrier meure au combat. Surtout que ce que ne dit pas la fin de l'histoire est peut-être qu'il s'est marié alors que sa dulcinée s'est "sacrifiée" - Ah , l'Amour, que ne fait on pas en ton nom ! | |
MarieVenture |
Posté le 06/06/2012 à 19:08:20
J'ai ri ma belle magicienne des mots tout semêle dans tes écrits humour philo dérision sagesse tout cela enlevé avec maestria, je t'admire ma flipoete, je t'aime et je t'embrasse ! | |
platon |
Posté le 06/06/2012 à 21:03:24
Quelle mémé de soixante six huit ans ne serait touchée de s'entendre dire ; "ma belle Françoise" si tu me voyais l'ancienne belle ! Non tu sais je ne suis plus du tout dans la séduction, mon cher grec poète avignonnais et fantasque rêveur moi aussi je t'embrasse. | |
flipote |
Commentaires
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