Marche arrière
Siffle, merle, chouette, hulule !
Il suffit d'un vieux refrain
Pour qu'le char-à-bancs recule
Vers des pays incertains
Dans un lointain crépuscule
Mettrez vos habits de brocard
Accrochez la campanule
Au gousset de votr' costard
Nous retrouverons, peut-être
Le pays de nos amours
Les baisers sous le vieux hêtre
Les doux bécots de velours
Le char-à-bancs va grand train
Sur une route improbable
A reculons, c'est certain
A midi, serons à table !
Au paradis d'nos vingt berges
Le vin y est capiteux
Non moins bonnes les asperges
Et les émois amoureux
Dieu ! faites qu'il ne s'enlise
Dans l'ornière imprévue
J'aperçois Martin et Lise
Si longtemps perdus de vue !
Pardonnez moi ce voyage
Légèrement incongru
C'est pour revoir un visage
Depuis longtemps disparu
Écrit par flipote
Sans peur je balance en ligne Mes mots de mamie indigne.Bien pis ! je persiste et signe.
Catégorie : Divers
Publié le 07/07/2012
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Tu es, je l'affirme la poétesse que Villon et plus près de nous Brassens auraient aimée. tu as la gouaille poétique et la verve d'un titi parisien, je t'admire et t'aime ma flipote ! | |
platon |
Un magnifique voyage dans le temps où la nostalgie rime avec la douceur et la tendresse. Vraiment superbe ! bisous |
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Shenendoa |
Je me suis pris pour Godefroy de Montmirail dans les visiteurs. j'adore ! bizzz |
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PAPY ROBERT |