La grande marée - nouvelle version
Z'étaient rongés par la misère
Ils sont partis par désespoir
Pour trouver la nouvelle terre
Avec dix lires dans leur mouchoir
Leur vieux sol était bien précaire
Apre envers tous ces va-nu-pieds
C'est ainsi qu'ils prirent la mer
Au p'tit matin d'un bel été
D'autres arrivaient de Dublin
De Cork ou du Conémara
Ils n'avaient pas d'autre destin
Sinon de s'en aller là-bas
Ils ont déserté cette ornière
Où s'enlisait la vieille Irlande
Emportant l'image dernière
Deux, trois poulains broutant la lande
Refrain
Qu'ils soient d'Irlande ou de Sicile
Y en a pas un qu'a oublié
Le souvenir de la grande île
Où, dans l' temps, leur papa est né
Portant dans un sachet jauni
Un peu de terre, un peu de terre
Un peu de terre du vieux pays
En souvenir de la misère
Ca oui ! mais de l'amour, aussi !
Tous, ils étaient bien trop nombreux
A l'ombre de leurs orangers
Tous, ils étaient trop miséreux
Au milieu de leurs beaux pommiers
Y avait du brouillard dans leurs yeux
Quand s'éloignait le grand trois-mâts
Leurs trites coeurs battaient, fiévreux
Et les plus vieux pleuraient tout bas
à suivre
Écrit par flipote
Sans peur je balance en ligne Mes mots de mamie indigne.Bien pis ! je persiste et signe.
Catégorie : Divers
Publié le 15/02/2013
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faute de frappe au sixième vers : âpre envers tous ces va-nu-pieds | |
flipote |
La chanson que porte dans son coeur, chaque voyageur immigrant qui laisse derrière lui tant de richesses avec l'espoir d'un El dorado et d'une vie meilleur. J'aime Bonne soirée |
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coeur.de.saphir |
la richesse, faudrait peut-être l'apercevoir en soi, elle est en chacun de nous, et l'Eldorado c'est nous tous, la grande marée nous mènera vers nos semblables, qui sont des copies de nous, la différence crée l'amour, l'air froid et l'air chaud créent le courant d'air, flipote fait de la poésie, zeste largue les amarres profite d'un courant de vers et traverse l'univers pour mettre son commentaire, cet échange s'estime en pépites. | |
zeste |
copies de nous(s) | |
zeste |
Toute une ambiance bien dépeinte, de façon fluide, avec des images qui marquent. Un régal de lecture ! | |
Marouette |
La Grande marée que tu décris si adroitement est toujours d'actualité même si les pays désertés ne sont plus les mêmes. Le mouvement migratoire des peuples n'est pas près de s'arrêter. Intéressant. Bisous . |
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TANGO |
merci vous tous! j'réécris ce poème avec une suite je vais essayer de vous retrouver çaj'ai ré écris la suite | |
flipote |
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