Les portes d'eau
C'est un chemin de terre
Le long d'une rivière
Où s'abîment les braises
De l'âme qui s'apaise.
A l'aise. A l'aise.
Les rives s'y répondent
En silence dans l'onde
Aux pattes d'un héron
Plus sage qu'un vieux tronc.
Errons. Errons.
Des chênes y déploient
Un dédale de bois
Où les yeux baladeurs
S'égarent toute l'heure.
Rêveurs. Rêveurs.
Et quand la pluie égraine
Au sol ses gouttes reines
Les flaques d'eau susurrent
Des écailles d'azur.
Fissures. Fissures.
Alors les pieds s'invitent
Au reflet qui palpite
Et la tête rieuse
Penche aux contrées laiteuses.
Curieuse. Curieuse.
Des rameaux renversés
Dispersent les percées
D'un regard sifflotant
Hors de portée du temps.
Flottant. Flottant.
Et le dessous partage
L'étendue d'un mirage
Dont la mer de nuages
Emporte l'équipage.
Voyage. Voyage.
Envers ! Envers !
C'est un ciel en rivière
Sous un chemin de terre
Où des puits entrouverts
Glissent l'âme en l'éther.
Légère. Légère.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de gilesil au hasard |
Annonces Google |
musical , chantant magique | |
flipote |
Une chanson d'eau de source traversant champs et vallées Agréable lecture |
|
coeur.de.saphir |